Disney en difficulté !
Entre les critiques, les polémiques, les grèves et la dette, tout n’est pas rose pour notre compagnie préférée qui au delà des dernières célébrations a aussi de très gros problèmes…
Depuis les années 2000, Disney a racheté avec un appétit d’ogre des firmes stars: Pixar (2006), Marvel Studios (2009), Lucasfilm (2012), la 20th Century Fox (2019), représentant au total un tiers des parts de marché à Hollywood. Derrière cette extension impressionnante de cet empire, une dette impressionnante, de 47,2 milliards de dollars en juillet 2023. Et un plan de licenciements annoncé en février : 7 000 emplois supprimés à travers le monde.
En août 2023, le mastodonte américain a reconnu que sa plate-forme de streaming, Disney+, lancée en 2019, avait encore perdu des abonnés pour le troisième trimestre d’affilée…

L’héritage même des studios Disney est aussi malmené, avec des brouillages d’images auprès du public. À vouloir se montrer irréprochable en matière de diversité et d’inclusion, ce que nous apprécions aussi, (un baiser homosexuel dans Buzz l’Éclair ; La Petite sirène jouée par l’actrice noire Halle Bailey, etc.), comme pour mieux rattraper des décennies de conservatisme blanc, de stéréotypes dépassés et de sous-entendus racistes, la marque aux grandes oreilles est apparue comme pratiquant un wokisme trop radical, à tendance cancel culture… mais d’une certaine façon, ce revirement nous envoie un message contradictoire de reniement de ce qui a été fait auparavant…
Mélodie du Sud, le 11ᵉ long-métrage d’animation des studios Disney, mélangeant animation et prises de vues réelles, a été ainsi retiré par Disney du streaming, en raison d’allégations de stéréotypes racistes à l‘égard des Afro-Américains.

Une lettre ouverte émanant d’employés du studio d’animation Pixar , en 2022, met en cause son propriétaire, Disney, de censurer toute allusion gay ou lesbienne dans leurs films. Une accusation qui fait suite à la polémique sur la loi en Floride surnommée « Don’t Say Gay ».
La polémique fait suite à la révélation que Bob Chapek avait soutenu financièrement les porteurs d’une loi voulant interdire d’évoquer l’homosexualité à l’école en Floride, surnommée « Don’t Say Gay ». Ce projet de loi, a été adopté mardi 8 mars 2022 par le Sénat de l’État, doit entrer en vigueur en juillet après sa signature par le gouverneur républicain Ron DeSantis. Une loi homophobe qui fait suite à des propositions de lois similaires outre-Atlantique, notamment au Texas.
Bob Chapek a tenté de rattraper la chose en voulant effectuer un don de 5 millions de dollars à l’association américaine de défense des droits LGBT+ « Human Rights Campaign ». Une somme refusée par l’association « tant qu’une véritable action contre cette loi n’est pas engagée par Disney ».
Ce don était accompagné d’une lettre de Bob Chapek, où ce dernier affirmait notamment que « Le plus gros impact que Disney pourrait avoir est de créer un monde plus inclusif à travers le contenu inspirant que nous produisons. » Une phrase qui a fait bondir chez Pixar dont voici un extrait de la lettre ouverte.
« Quasiment à chaque fois qu’on a ouvertement évoqué une certaine affection gay, cela a été coupé, peu importent les protestations des équipes ou même des chefs de chez Pixar. Même si le fait de créer du contenu LGBT+ est la réponse pour lutter contre une loi discriminative, on nous empêche de le faire. »

Une autre polémique serait que Walt Disney Compagny serait obsédé par le contrôle…
La première règle de Disney est : on ne laisse pas les autres parler de papa Disney!
Égratigné par plusieurs biographies non autorisées par la famille, le patriarche n’a jamais fait l’objet d’un film qui ne soit pas contrôlé par la firme Disney. Jamais la maison mère n’a donné son accord!
Du coup, même le documentaire Waking Sleeping Beauty (2009), sur la traversée du désert du groupe au milieu des années 1980 et sa résurrection, est une production Disney. Tout comme celui expliquant que ce n’est pas Disney, mais son collègue Ub Iwerks, qui a donné vie au personnage de Mickey Mouse.
Le film de Hancock porte donc encore la signature (celle avec le D qui ressemble tellement à un G) de Disney. Signe qui ne trompe pas, papa Walt apparaît sous les traits de Tom Hanks, l’un des acteurs préférés des Américains.
Surtout que la firme est prompte à lâcher les avocats. Elle aurait même songé à acheter le scénario de Dans l’ombre de Mary uniquement pour s’assurer que personne d’autre ne s’en saisisse.

Le prochain remake en prises de vues réelles de Blanche Neige, prévu pour cette année, se fera sans nains, et avec dans le rôle-titre Rachel Zegler, la star latino de West Side Story, remporte la palme des critiques du moment pour cause de wokisme !
En effet, Disney est accusé de faire du wokisme une banalité!
Le « wokisme » fait référence au terme « woke », qui signifie être « éveillé », en anglais. En clair, c’est être conscient des problèmes de justice sociale et de racisme. L’expression « stay woke » a commencé à être utilisée au début du mouvement Black Lives Matter aux États-Unis en 2013. Les militants de ce mouvement dénoncent un racisme systémique, qui aboutit notamment aux violences policières contre les personnes noires.
Le « wokisme » s’est ensuite développé en dénonçant de manière commune les autres discriminations sociales, notamment celles visant les personnes LGBT, les femmes, les immigrés, etc.

« Mon père et Walt Disney se retourneraient dans leur tombe devant ce remake woke de Blanche-Neige », assure David Hand, 91 ans, fils du réalisateur du même nom qui, en 1937, réalisait le cultissime Blanche-Neige de Disney. L’héritier du créateur du premier film tremble devant les libertés prises par rapport à l’œuvre originale alors que la franchise prépare un remake du conte des frères Grimm, annoncé pour 2024.
L’actrice Rachel Zegler, castée pour interpréter la nouvelle Blanche-Neige dans ce remake de Mark Webb, a en effet annoncé plusieurs modifications dans une interview au média Entertainment Weekly : « Elle ne sera pas sauvée par le prince et ne rêvera pas de trouver son grand amour », s’est-elle réjouie, évoquant une version originale « très datée ».
Le choix de l’actrice, d’origine colombienne, a également fait l’objet de controverses, ainsi que celui de remplacer les nains par des « créatures magiques ».
Malheureusement, a trop vouloir en faire, Disney a perdu en popularité dans ce révisionnisme culturel et s’attire la colère de l’héritier de David Hand:
« Je sais que mon père et Walt Disney se seraient opposés à cela », déclare le fils de David Hand, « Prenez autre chose. Inventez de nouveaux personnages. Si vous souhaitez le faire, d’accord, mais ne détruisez pas un classique ou une œuvre d’art », fustige-t-il. « Ça ne ressemble plus aux histoires d’origine, ils inventent de nouvelles choses wokes et ça ne me plaît pas beaucoup. Je trouve même que c’est insultant. Il n’y a aucun respect pour le travail de Disney et celui de mon père ».
Les Français ne sont pas moins critiques que les Américains. Selon un sondage Ifop, spécialisée en data, 62 % des personnes interrogées sont contre les modifications apportées aux classiques Disney pour les conformer aux valeurs sociétales actuelles, 77 % des Français refusent de voir les nains transformés en créatures magiques dans Blanche Neige, et 52 % ne veulent pas d’une princesse Disney lesbienne à l’écran.

On continue notre liste avec la nouvelle gamme de pass annuels de Disneyland Paris… nommé désormais « Disneyland Pass » disponible à partir du 19 juillet 2023. Il n’y a désormais que trois catégories : « bronze », « silver » et « gold », alors qu’il y avait quatre pass jusqu’à présent.
Concrètement, le forfait le moins cher, le Disneyland Pass Bronze, remplace le Pass Annuel Discovery et passe de 229 euros à 289 euros par an.
L’abonnement Disneyland Pass silver, qui donne accès au parc 300 jours par an, coûte 499 euros par an contre 319 euros pour l’ancien pass.
Le forfait le plus cher, le Disneyland Pass gold, est lui affiché au prix de 699 euros par an contre 499 euros avant. Il offre l’accès au parc pour toute l’année comme son prédécesseur.
De plus, Disneyland Paris a également annoncé que les abonnés devront désormais se passer de plusieurs services auparavant inclus dans ces pass annuels. La location gratuite de poussettes, de fauteuils roulants, de consignes et de chenils. Les abonnés devront également dire adieu parking VIP, mais ils pourront toujours utiliser gratuitement le parking Disney standard. Dans son communiqué, Disneyland Paris ajoute : « certains services qui vous étaient proposés à titre gracieux en plus de vos avantages (…) ne seront plus accessibles à partir du 19 juillet 2023 et les zones VIP à partir du 1er août 2023. ».

Notre équipe s’excuse pour la longueur de cet article mais nous ne pouvions pas que vous informer de nouvelles positives concernant la firme de la souris aux grandes oreilles.
Notre équipe aime penser que Disney devrait se reconcentrer sur les rêves et histoires qu’ils veulent transmettre au lieu de regarder les différents business que peut ouvrir les différents marchés de la diversité culturelle.
Nous remarquons aussi que la célèbre firme se concentre surtout sur l’argent au lieu de s’intéresser à ce qui est vraiment nécessaire à sa survie, c’est à dire ses visiteurs et clients… Et surtout aux enfants !
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