Théorie Disney
Théorie disney #3
Fan de Raiponce et de Blanche-Neige, votre attention s'il vous plait !
Notre nouvelle théorie nous fait dire que la Evil Queen de Blanche-Neige serait Mère Gothel dans Raiponce...
Ne nous tapez pas, c'est une théorie très populaire... et nous n'avons pas pu nous empêcher de faire l'enquête.
L’alerte a été donnée par Arthur.nbo, un utilisateur de TikTok qui, armé de lourds arguments, a complètement révolutionné notre vision des deux dessins animés.
Parmi les arguments qui tiennent franchement la route, on retrouve : un même affect profond pour la beauté et la jeunesse, les deux héroïnes possèdent toutes les deux le même poignard… Ce n’est pas tout, lorsque Flynn vient en aide à Raiponce et que Mère Gothel le poignarde, on retrouve LE symbole culte de Blanche-Neige dessiné juste au-dessus de sa tête : une pomme rouge.
A nous de sortir nos plus beaux arguments pour vous convaincre !
Tout d'abord, observons le physique de ces Dames : Yeux tombants, pupilles verte, pomettes haute et visible, nez fin et lèvres fine...
Leurs robes sont de la période moyen-age et reste dans la couleur violette ; Evil Queen est dans un violet froid et foncé tandis que Mère Gothel est dans un violet lie de vin, donc plus claire et plus chaud.
Ensuite, vient leur obsession de la beauté et aime s'admirer (un peu trop) dans le miroir.
Donc voici notre théorie après enquête :
En tombant de la falaise, la méchante reine ne serait pas morte telle qu'on veut nous le faire croire.
Elle aurait au contraire mis la main sur la fleur du soleil, laurait cachée, et surtout l'aurait utilisée pendant des siècles pour rajeunir... et son caractère se serait "adoucit" (on est toujours plus sympa quand on a ce que l'on veut).
Sauf que au début du film "Raiponce", des soldats ont pris la fleur pour la porter au Roi et sauver la Reine pendant son accouchement.
Des rumeurs ont du courir que la Princesse avait une couleur de cheveux différente de ses parents et notre Vilaine préférée aurait compris que le pouvoir de la fleur avait un nouveau corps organique... Donc elle a kidnappé Raiponce.
Plusieurs Easter Egg se sont aussi cachés dans l'animé... et bizarrement celui de Blanche neige se trouve dans la pièce où la majorité des actions se passent et au niveau de la cachette de Raponce pour la couronne volée par Flynn. Une coincidence ?
En tout cas, nous vous laissons vous faire votre idée et nous vous retrouverons pour une nouvelle enquête !
Théorie disney #2
Il était une fois des personnes tellement passionnées par les films Disney, qu’elles passent leur vie à chercher des théories.
Oui, nous parlons de notre équipe... Et de vous bien entendu !
Bienvenue dans notre deuxième article des théories (du complot) disney !
Jane serait une descendante (voir l'arrière petite fille) de Belle et Adam !!
Nous venons de lancer notre bombe mais, pour notre défense, de nombreux indices peuvent indiquer que notre théorie est véridique.
Tout commence avec le service à thé présenté dans “Tarzan”, qui est exactement le même que dans “La Belle et la Bête”.
Nous savons qu’après la fin de la malédiction, tout le monde est redevenu humain mais Bella et Adam auraient pu avoir un service à thé similaire à Madame Samovard et zip (Nous pensons que tout chatelain de ce nom doit en avoir plusieurs...) et l'aurais transmis en héritage.
Les fans pensent donc que du fait que vu que Jane possède cet héritage familial, elle serait une descendante de Bella et Adam.
Ensuite, Jane et Bella se ressemblent !
Eh oui, avec un minima d'observation, nous remarquons qu'elles ont des visages et des cheveux bruns similaires et qu'elles portent des robes jaunes très semblables.
Leurs deux parents, qui sont leur père, sont un peu étranges et les hommes dont elles sont tombées amoureuses sont des sauvages mais dans le sens "bestial".
Le fait que Bella soit française et Jane anglaise n’a jamais confondu leurs admirateurs.
En effet, la Belle et la Bête se déroule avant la Révolution française donc nous pouvons supposer qu'en tant qu'aristocrate, Bella et Adam, aurait pu fuir en Angleterre pour échapper aux massacres de la Révolution française et y rester avec leur descendance.
Nous aimons bien cette théorie qui au final est bien gentille comparée à d'autres...
Qu'en avez-vous pensé ?
Théorie disney #1
Avis aux amateurs de théorie Disney... Nous sommes là pour vous !
Après notre trilogie sur les princesses dsney, notre équipe a envie de continuer sur cette lancée...
Êtes-vous prêt ?
Vous le connaissez... Vous l'avez détesté... Et nous l'adorons !
Notre première théorie personnelle concerne Taka ou Scar pour les intimes !
En effet, notre équipe soupçonne que ce joyeux luron soit inspiré du Lion Scarface !!!
La cicatrice de Taka
Si dans le film de 1994 Scar meurt, il faut savoir que son esprit est préservé dans un volcan près du Rocher des Lions et grâce à la série téléLa Garde du Roi Lion, on a pu apprendre quelques détails sur le passé de cet antagoniste et notamment de quelle façon il s'était fait cette cicatrice à l’œil.
En effet, dans la série, l'esprit de l'oncle de Simba réapparaît et raconte son histoire. C'est ainsi que l'on apprend qu'en étant plus jeune, Scar, qui s'appelait encore Taka, était solitaire lorsqu'il faisait partie de la Garde et partait souvent patrouiller seul.
Alors qu'il était en patrouille aux alentours du Rocher des Lions, Scar va faire la rencontre d'un autre lion qui a pour intention de renverser Mufasa et prendre la tête du royaume. Ce dernier séduit le frère du roi par son plan diabolique et lui fait miroiter la possibilité de dominer à deux la Terre des Lions.
Les deux lions vont alors travailler ensemble et malheureusement, Scar va se faire trahir par son compère. Il va l'emmener près d'un rocher sous lequel se cache un serpent qui va alors lui sauter au visage et le mordre à l’œil. Une morsure qui va diffuser du venin qu'il est possible de retirer uniquement si Scar accepte d'aider l'autre lion dans son plan. Le frère du roi ne l'entend pas de cette oreille et décide de tuer le lion et le serpent.
De retour sur le Rocher des Lions, Scar explique à Mufasa avoir mis fin à un plan qui avait pour but de le renverser. S'il pensait obtenir des félicitations de son frère pour son acte "héroïque", il n'obtiendra du roi qu'un rire moqueur ainsi que son surnom Scar ("cicatrice" en anglais).
C'est à ce moment précis que Scar décide que Mufasa n'a plus sa place sur le trône et mettra en marche son complot pour tuer son frère aîné et ainsi accéder au pouvoir !
Mais alors pourquoi pensons-nous que Scarface serait l'inspiration pour Scar ?!
Voyez par vous-même !
La vie de Scarface
On ne sait pas exactement quand il est né, mais on pense qu'il est né à la fin des années 1990 ou au début des années 2000, dans l’une des zones de conservation les plus importantes d’Afrique, la réserve de Masai Mara, au Kenya, Scarface a rapidement marqué les esprits grâce à sa force et son charisme.
De plus, son lien fort avec sa compagne Tawny lui a valu l'affection des téléspectateurs de Big Cat Diary, qui ont suivi leur histoire avec attention. Aujourd'hui, l'héritage de Scarface perdure à travers ses nombreux descendants, toujours présents dans la réserve nationale du Masai Mara , perpétuant ainsi son rôle essentiel dans l'écosystème.
Un palmarès impressionnant
Notre équipe pense que sans la mesquinerie de Mufasa, Taka aurait pu être un lion aussi valeureux que Scarface.
Mais nous l'adorons en tant que Vilain charismatique !
Théorie sur les princesses disney #3
Dans cette dernière partie, nous allons voir les dernières princesses qui la compose.
La New Age Era, ou troisième génération, est la plus récente récente et regroupe les princesses libérées des stéréotypes de la femme en détresse.
La New Age Era est la génération actuelle. Elle regroupe les dernières princesses Disney : Tiana, Raiponce, Mérida, Elsa (et Anna), Moana (Vaina en français) principalement. Tiana est par ailleurs la dernière princesse « en 2D ».
Dans la continuité de la Deuxième génération, ces demoiselles comptent bien prendre leur vie en main. Plutôt que leur beauté, ce sont leurs capacités et leurs actions qui sont mises en avant. Elles sont en quête d’accomplissement et ne reculeront devant rien pour arriver à leurs fins.
Ainsi, Tiana se bat pour ouvrir le restaurant de ses rêves.
Raiponce et Moana veulent voir le monde.
Elsa s’exile dans la montagne pour explorer pleinement son pouvoir tandis que sa soeur Anna part à sa recherche pour sauver leur royaume.
Seule Mérida a un objectif un peu plus « classique » puisque, comme Jasmine, elle veut surtout échapper à un mariage arrangé.
Ces princesses représentent la femme actuelle, émancipée. Elle n’est plus en quête d’amour, celui-ci passe au second plan.
Anna, bien qu’éprise du prince Hans, n’hésite pas à le laisser au château pour retrouver sa soeur Elsa.
Tiana et Raiponce se retrouvent « collées » à des hommes qu’elles n’ont pas choisi, par un enchaînement de circonstances, et tombent amoureuses petit à petit — comme dans la « vraie vie ». Quant à Mérida et Moana, elles n’ont carrément pas d’histoires de coeur.
Si l’amour sororal est le thème de La Reine des Neiges, Rebelle explore l’amour maternel et la relation fille-mère. Et Moana nous rappelle que les belles amitiés mixtes peuvent très bien exister.
Tout comme les deux autres époques, il y a souvent des oublis comme Kida, Giselle, Vanelope, Mirabelle ou Raya...
Etant moins connue ou appréciées, elles sont souvent mise au placard alors qu'elles ne déméritent pas par rapport aux autres "princesses".
Les princesses vs les troubles mentaux
Nous arrivons maintenant à la partie théorie pour la dernière fois.
En effet, chaque princesse représentant son époque, celles-ci nous raconte les maux actuels.
Si votre curiosité est toujours aussi présente, lisez la suite !
Raiponce
Raiponce est une jeune femme idéaliste, rêveuse et elle doute beaucoup. Lorsqu’elle descend pour la première fois de sa tour, on la voit remettre en question son choix.
On s’identifie alors à elle et on est rassurée de voir que comme nous, les princesses Disney font face à des crises existentielles !
Raiponce représente le syndrome de stockolhm (qui aurait pu aussi être mis avec Belle)
Il désigne la propension des otages ayant partagé longtemps la vie de leur geôlier à sympathiser avec eux et à adopter leur point de vue. L’histoire du syndrome remonte à un hold-up dans une banque commis à Stockholm en 1973 par deux évadés de prison qui prennent en otage quatre employés. Après six jours de négociation, ils libèrent les otages qui vont s’interposer entre les forces de l’ordre et leurs ravisseurs, qu’ils iront visiter par la suite en prison.
Le syndrome est caractérisé par:
1) le développement d’un sentiment de confiance des otages vis-à-vis de leurs ravisseurs, dans la mesure où ces derniers arrivent à justifier leur acte;
2) la naissance d’un sentiment positif des ravisseurs envers leurs otages et
3) l’apparition d’une hostilité des victimes envers les forces de l’ordre.
Il s’agit d’un phénomène paradoxal de fraternisation entre agresseurs et agressés, comme on l’a rencontré lors de la Première Guerre mondiale entre soldats français et allemands, justifiant le dicton qu’à la guerre on «devrait toujours tuer les gens avant de les connaître».
On connaît l’attirance des contraires, qui entre dans le cadre d’une relation complémentaire fondée sur la maximalisation de la différence. Par la promiscuité, l’intensité et la gravité de la situation, une identification mutuelle peut se produire à partir de grandes différences. Par extension, on a utilisé le syndrome de Stockholm pour décrire la situation dans laquelle un conjoint violent utilise des contraintes et le chantage affectif, en plus de ses menaces et d’agressions physiques, pour maintenir sa femme dans un état de dépendance.
Tiana
En 2009, sort au cinéma La princesse et la grenouille. Son héroïne, Tiana, n’est ni une princesse, ni une guerrière. Son rêve ? Ouvrir son restaurant.
Pour y parvenir, elle n’a besoin ni d’une bonne fée, ni d’un prince.
Simplement d’une bonne dose de volonté, de beaucoup de travail et surtout des délicieuses recettes familiales.
Tiana est un modèle de l’ambition au féminin. Pour les petites filles, il est plus facile de s’identifier à une femme d’affaires qu’à une princesse !
Tiana ne représente pas de trouble mental (bien qu'on pourrait la mettre dans les névroses obsessionnelles...)
Merida
Passionnée et fougueuse, Merida est une adolescente farouche de lignée royale qui lutte pour prendre son destin en main.
Elle veut être au grand air, parfaire ses talents d'archère, et parcourir au galop les magnifiques landes des hautes terres d'Écosse avec son fidèle destrier, Angus.
Dotée d'un esprit aussi flamboyant que ses cheveux, Merida sait aussi se faire tendre, surtout avec ses petits frères (des triplés).
Mérida ne représente pas de trouble mental !
Elsa
Elsa est d’ailleurs la meilleure des ambassadrices dans le domaine de la crise existentielle.
La culpabilité, la peur, la colère, le regret et l’égoïsme façonnent entre autres la personnalité de l’héroïne de la Reine des neiges.
Le jour de son couronnement elle cède à la pression qu’elle s’impose depuis sa plus tendre enfance. Elle ne contrôle pas ses pouvoirs et préfère s’enfermer dans un château de glace loin de son peuple plutôt que d’essayer de les maîtriser.
Oui, Pocahontas ou Mulan n’auraient sans doute pas agi ainsi. Mais les failles d’Elsa permettent à toutes les petites filles de réaliser que dans la vie on peut faire des erreurs et qu’il n’est jamais trop tard pour les réparer.
Elsa représente la dépression anxieuse...
Le syndrome anxio-dépressif, également appelé trouble anxieux et dépressif mixte, est un trouble psychiatrique qui associe à la fois les symptômes de la dépression et ceux de l’anxiété.
Les formes de ce syndrome sont variées :
- les deux troubles sont intriqués ;
- l’un des deux troubles peut être plus présent que l’autre ;
- l’un des deux troubles comme l’anxiété est complet et identifiable immédiatement par le professionnel de santé, puis se complique pour le deuxième trouble, celui de la dépression.
L’anxiété et la dépression se différencient par les sensations et les sentiments qu’elles provoquent : la peur en particulier pour la première, et la tristesse pour la seconde. Bien qu’ayant des points communs, ces deux troubles psychologiques sont donc différents.
L’anxiété est un trouble émotionnel qui se caractérise par un sentiment général d’insécurité et par une sensation d’inquiétude démesurée éprouvée à l’égard de quelque chose de plus ou moins précis. Il est normal de ressentir un peu d’anxiété à certains moments de sa vie. Toutefois, celle-ci devient pathologique lorsque la personne ressent une anxiété forte et durable sans lien avec un danger réel et que cela perturbe son fonctionnement normal.
Le déclenchement émotionnel de l’anxiété perturbe généralement la résolution de problèmes et la prise de décision chez la personne souffrante. Les troubles anxieux génèrent des comportements d’évitement, d’hypercontrôle et/ou de procrastination, qui réduisent l’exposition aux situations angoissantes mais favorisent le maintien de l’anxiété.
La dépression, quant à elle, est une maladie psychique qui se caractérise par des perturbations de l’humeur (tristesse profonde, perte de plaisir et d’envie, perte d’énergie et repli sur soi). Selon la triade cognitive dépressive de Beck, on retrouve trois types de pensées négatives chez une personne en dépression : une faible estime de soi, des pensées négatives sur le monde et son entourage, et une incapacité à se projeter dans le futur. Une combinaison de nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peut déclencher cette maladie.
Anna
Anna est une princesse courageuse. Elle était en très bonne relation avec sa soeur jusqu'au jour où elle la blessa.
Depuis ce jour, Elsa reste dans sa chambre pour ne blesser personne avec ses pouvoirs.
Lorsque Elsa plonge Arendelle dans un hiver sans fin, Anna part pour raisonner sa soeur et libérer Arendelle.
Sur le chemin elle rencontre Kristoff, un marchand de bloc de glaces, et Olaf un bonhomme de neige crée par Elsa.
Ayant son coeur gelé par la magie de sa soeur, Anna se transforme petit à petit en statue de glace, jusqu'à finir entièrement gelée au moment où elle sauve la vie de sa soeur.
Grâce à cette preuve d'amour et de dévotion envers sa seule famille, celle-ci donne le courage à Elsa de rompre le sort.
Anna représente le trouble de l'attention avec hyperactivité - TDAH (Attention à ne pas confondre avec le TDA qui est sans hyperactivité)
Le trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA - TDAH) est un trouble du neurodéveloppement, caractérisé par l’association de trois symptômes dont l’intensité et la manifestation varient selon chaque personne :
- un déficit de l’attention (incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, oublis fréquents...) ;
- une hyperactivité motrice (agitation incessante, incapacité à rester en place) ;
- une impulsivité (difficulté à attendre, tendance à interrompre les activités des autres).
Selon les enfants, l'un ou deux symptômes peuvent prédominer, mais le plus souvent, les trois symptômes sont associés.
On ne peut parler de TDAH que si les symptômes :
- surviennent au cours de l’enfance, avant l'âge de 12 ans ;
- présentent un caractère persistant (plus de 6 mois) ;
- retentissent sur les apprentissages scolaires, les relations sociales et la qualité de vie et constituent un véritable handicap pour l'enfant.
Le TDAH concerne 5 % des moins de 18 ans et 3 % des adultes.
Le TDAH présent chez l'enfant persiste à l'adolescence et à l'âge adulte.
Il semble deux fois plus fréquent chez les garçons.Toutefois, le trouble est probablement sous-estimé chez les filles, pour lesquelles les symptômes sont moins visibles.
En effet, les filles, moins hyperactives, ont plutôt des troubles de l'attention, plus difficiles à repérer.
BONUS
Elsa et Anna représente le trouble bipolaire... communément appelé Bipolarité
Le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique chronique caractérisée par des troubles récurrents de l’humeur ; elle était appelée auparavant psychose maniacodépressive.
Chez les personnes malades, l’humeur évolue typiquement selon deux phases (d’où le terme bipolaire), qui surviennent en alternance, entrecoupées par des intervalles durant lesquels l'humeur est normale.
Ces deux phases sont :
- des épisodes maniaques ou hypomaniaques avec une exaltation de l’humeur, une agitation psychomotrice ;
- et des épisodes dépressifs.
Ces changements anormaux de l'humeur s'accompagnent de modifications de l'activité et de l'énergie de la personne.
Moana
Aux États-Unis, Vaiana, titre du film et prénom de son héroïne, s'appelle Moana.
Dans les deux cas, ce sont des prénoms d'origine polynésienne, puisque ce dessin animé se déroule dans les îles du Pacifique. "Moana", en maori, veut dire "océan" alors que "Vaiana", en tahitien, signifie "eau de roche".
Disney a été obligé de rebaptiser sa protagoniste car le terme "Moana" était une marque déjà déposée dans l'Union européenne par une entreprise de cosmétiques.
Fille de Tui et Sina, petite-fille de Tala, et princesse héritière de la tribu polynésienne de Motunui, c'est une navigatrice, qui s'embarque dans une aventure en haute mer, pour sauver son peuple, avec l'aide du demi-dieu, Maui.
Personnage original créé par les studios Disney, Vaiana, fait partie des personnages féminins les plus célèbres de la franchise.
Pour son caractère aventurier et proactif, ses compétences qualifiées de navigatrice et ses actions héroïques réalisées dans le Grand Classique, elle rejoint la lignée des Princesses Disney, en tant que douzième membre officiel.
C'est aussi la seule et unique princesse de la franchise, qui a un film, faisant suite à ses premières aventures, réalisé par les Walt Disney Animation Studios, sorti en 2024.
Moana ne représente pas de trouble mental !
Les oubliées
Kida
Kida est une princesse guerrière, d'où explique sa force et son habileté au combat. Il est mentionné qu’il y a plusieurs milliers d’années, Kida aurait été capable de massacrer des intrus sans la moindre hésitation.
À l’heure actuelle, cependant, Kida est devenue si curieuse du passé de l’Atlantide qu’elle est prête à laisser entrer n'importe quel visiteur, en espérant que celui-ci pourrait l’aider à redécouvrir l’histoire de l’Atlantide, ce qui fut le cas avec Milo, son futur amant. On voit qu'elle aime beaucoup son père, tout comme Milo. Bien qu’elle puisse sembler assez forte, violente et agressive par moments, elle a un grand cœur et un immense respect pour toutes les créatures.
Kida ne représente pas de trouble mental !
Giselle
Au début du premier film, Giselle est une jeune femme innocente et romantique vivant au royaume d'Andalasia, capable de communiquer avec les animaux, son meilleur ami étant un écureuil nommé Pip. Les caractéristiques du personnage les plus importantes coïncident avec celles du personnage de Blanche-Neige. Elle ressemble à Ariel, Aurore et Cendrillon et en accord avec l'image d'un personnage de conte de fées, elle est rêveuse et croit au vrai amour ce qui transparait dans ses chansons.
Elle porte des robes qu'elle crée avec les animaux.
Après s'être fait expulser du royaume par la reine Narissa qui refusait que la dulcinée de son fils lui vole son trône, Giselle se retrouve dans le monde des humains à New York ; elle devient une femme en chair et en os, s'avérant être très naïve : après une conversation avec un sans-abri, la jeune femme se fait voler sa tiare par ce dernier, la laissant seule sous la pluie. Elle éclate en larmes quand un couple divorce et estime que les déclarations d'amour se font en chantant.
Giselle est aussi confuse et désorientée par les habitudes différentes de ce monde : elle se fabrique des robes avec des rideaux de maison, boit de l'eau d'un aquarium…
Cependant, son optimisme fait qu'elle porte un autre regard sur les soucis des gens ; ainsi, elle redonne de la joie de vivre à Robert, aide indirectement le couple divorcé à se réconcilier, se comporte comme une mère pour Morgan…
Bien que n'ayant jamais ressenti de la colère, sauf quand elle se fait voler son diadème, elle se met en colère pour la première fois quand Robert est affecté par son optimisme.
Elle va comprendre le concept de l'amour, bien différent de ce qu'elle connaissait dans son monde. Elle prend alors conscience de la prématurité de son mariage et amour pour son prince et tombe finalement amoureuse de Robert, qui a toujours été là pour elle.
Malgré ses défauts, elle peut se montrer extrêmement courageuse et ingénieuse notamment quand elle s'échappe de peu de la poursuite d'un troll, puis en tenant tête à la reine Narissa à l'apogée du film.
Dans le deuxième film, Giselle est devenue une mère de famille presque comme les autres, à l'exception du déménagement dans un château construit sur mesure, mais la famille n'est pas heureuse, ni Giselle elle-même. Morgan, sa fille adoptive, est adolescente et ne la considère plus comme sa mère.
Cette dernière fait alors le vœu d'avoir une vie de conte de fées, parfaite, sauf que tout vire au cauchemar, la princesse devenant une vraie marâtre, sa fille sa « Cendrillon » et son mari un misérable chevalier. En voulant découvrir le bonheur, Giselle a changé sa vie en mal.
Être mère lui a cependant apporté maturité, amour inconditionnel (malgré les disputes), stabilité et souffrance de voir sa fille s'éloigner d'elle.
Le vœu n'est pas définitif avant minuit, donc Giselle lutte entre sa vraie personnalité et celle de la marâtre vaniteuse et ambitieuse, qui prend le dessus au fur et à mesure, oubliant ses souvenirs.
Comme elle n'est pas en mesure d'inverser le sort, elle comprend que c'est à Morgan de le faire et l'envoie à Andalasia, juste avant de perdre sa personnalité. La marâtre cherche pendant ce temps à devenir reine en volant le trône à l'actuelle, ce qui provoque des dégâts dans la ville.
À la fin du film, Giselle chante tout bas (oublier ses souvenirs l'a rendue faible) à Morgan le pouvoir magique de l'amour d'une mère (au-delà des liens du sang). Le vœu finit par être annulé et cette fois la famille comprend ce qu'est le bonheur.
Giselle ne représente pas de trouble mental !
Même si Giselle ne représente pas de trouble mental, elle représente une certaine évolution de la femme.
On ne parle plus d'une simple adolescente, comme les autres héroïnes Disney, mais de le femme qui fait partie d'une famille recomposée...
Vanellope Von Schweetz
Surnommée «l’anomalie», Vanellope est une erreur de programmation dans le jeu Sugar Rush.
Elle a l'esprit de compétition chevillé au corps et est bien décidée à se faire une place sur la ligne de départ, au milieu des autres coureurs. Le problème, c’est que les autres ne veulent pas d’elle, ils refusent de voir une « défaillance » dans leur jeu.
Rejetée depuis toujours, Vanellope a développé un humour mordant et un sens de la repartie redoutable. Mais sous cette carapace, il y a un cœur fondant… une douceur qui attend l’occasion de se révéler.
En plus elle ne peut pas quitter son jeu car elle est un bug, sauf lorsque elle a corrigé son bug a la ligne d'arrivée, et que la mémoire des habitants du jeu sur celle ci est revenue et elle peut désormais quitter le jeu.
Vanellope est extrêmement énergique, bavarde et enfantine.
Lorsqu'elle est excitée, elle zippe et rebondit avec enthousiasme tout en s'exclamant à plusieurs reprises le raisonnement derrière son excitation, un peu comme un vrai enfant.
Elle a un sens de l'humour plutôt immature (trouver du plaisir à mimer et à l'humour de toilette) et a tendance à agacer délibérément ceux qui l'entourent comme un moyen de s'amuser.
Cela se voit à travers son amitié avec Ralph, car les deux sont connus pour se donner des surnoms puérilement condescendants.
Vanellope Von Schweetz ne représente pas de trouble mental !
Charlotte Leboeuf
Charlotte, depuis qu'elle est une petite fille, se caractérise par son statut d'enfant gâtée et superficielle. Étant donné que son père est un homme riche, elle peut avoir tout ce qu'elle désire. Elle est très généreuse, malgré son caractère snob et égocentrique. Romantique et rêveuse, elle rêve de rencontrer le prince de ses rêves et de vivre comme une princesse.
Elle se conduit comme une diva impulsive, fougueuse, pleine d'audace et de flair. Elle apprécie beaucoup Tiana, elle la traite comme une sœur et ne montre aucune mauvaise rancune à son égard. Charlotte rêvait d'avoir le Prince Naveen, mais du fait qu'elle a un grand cœur d'or, elle voit combien Naveen et Tiana vont si bien ensemble, et Charlotte entreprend tous les sacrifices qu'il faut pour aider Tiana à la rendre heureuse.
Ainsi, aucune jalousie ne l'envahit, elle contemple avec émotion et joie l'amour qui se concrétise entre le Prince et sa meilleure amie et les encourage à entretenir leur relation. Bien naturellement, Charlotte reste déterminée et positive, elle continue de chercher l'homme de sa vie et n'abandonnera jamais.
Charlotte ne représente pas de trouble mental !
Raya
Fille unique du chef Benja, elle est la princesse du Cœur de Dragon, l'un des royaumes qui composent Kumandra.
Dans sa jeunesse, Raya a été nommée Gardienne de la Pierre du Dragon.
Lorsque la gemme est brisée, un fléau connu sous le nom de Druun se déchaîne sur le monde, transformant une grande partie de l'humanité en pierre, y compris Benja. Pour sauver son père, Raya s'est lancée dans une quête pour récupérer les morceaux de gemme et utiliser son pouvoir pour vaincre le Druun pour de bon.
Raya est une jeune femme têtue, mûre et sage pour quelqu'un de son âge.
Elle est une personne très capable et s'adapte facilement aux situations qui l'entourent. Malgré sa maturité, elle conserve un sens de l'humour et montre parfois un peu d'espièglerie lorsqu'un tel moment se présente.
Elle se soucie profondément de son père et a un fort attachement émotionnel à certaines personnes qu'elle considère comme ses amis. Son plus gros défaut est son incapacité à faire confiance aux autres.
À l'exception de Sisu, nombre de ses nouveaux alliés sont immédiatement jugés suspects ou sinistres à ses yeux.
Au fil du temps, elle apprend à surmonter ces problèmes et peut voir quand quelqu'un est vraiment bon. Raya est une personne très concentrée et déterminée à aller jusqu'au bout.
Raya ne représente pas de trouble mental !
Mirabel Madrigal
Elle est la plus jeune fille de Julieta et Agustín Madrigal, et la seule Madrigal à n'avoir aucun don magique.
Mirabel est la plus jeune fille de la famille et la seule enfant Madrigal qui n'a pas reçu de don magique. Elle doit faire face à de nombreuses difficultés et défis, comme le fait d'être parfois mise à l'écart de sa famille.
Mais lorsque la magie risque de disparaître, Mirabel pourrait être le dernier espoir de la famille Madrigal pour restaurer la magie et sauver le miracle.
Mirabel est une jeune fille optimiste qui, bien qu'elle n'ait pas de don magique, parvient à s'en sortir grâce à son approche terre à terre pour résoudre les problèmes.
Elle est connue pour être imparfaite, excentrique et un peu bizarre, mais aussi profondément émotive et empathique.
Malgré sa nature joyeuse et aimante, Mirabel n'est pas sûre de sa place dans la famille : étant la seule enfant à ne pas avoir de don, elle se sent étrangère à la famille (elle croit qu'elle n'apporte rien à sa famille et à sa communauté) et pense avoir déçu sa famille, en particulier son Abuela, qui est assez dure avec elle parce qu'elle n'a pas reçu de don.
Malgré cela, Mirabel aime sincèrement sa famille et souhaitait recevoir un don pour rendre sa famille fière, ainsi que pour aider sa communauté. Elle est très courageuse, pleine d'entrain et aventurière, car elle était prête à sauver la magie malgré les répercussions et le danger qu'elle courait.
Mirabel ne représente pas de trouble mental !
Notre équipe l'adore !
Elle est la représentation parfaite de l'adolescente ; Elle cherche sa place au sein d'une famille qui lui est opposée.
Une jeune fille ordinaire... dans une famille extraordinaire !
Les princesses et héroïnes Disney représentent bien les changements de notre société.
Des premières héroïnes passives, les princesses vont peu à peu se rebeller et s’affirmer, pour prendre finalement leur destinée en main. Tout comme les femmes d’aujourd’hui, ces princesses souhaitent être vues pour elles-mêmes.
La compagnie Disney bien que restant dans une dimension assez simple, essaie de se moderniser.
On ne peut que souhaiter qu’elle continue sur cette voie, et s’ouvre d’avantages aux progrès de notre monde.
Théorie sur les princesses disney #2
Nous voici de retour pour vous présenter la deuxième partie des théories sur les princesses Disney.
Aujourd'hui, nous allons voir la Renaissance Era, ou la seconde génération des princesses disney, où nous trouvons cette fois des princesses indociles ou héroïques entre 1985 à 1999 (pour certains la période commencerait en 1989).
Regroupant Ariel, Belle, Jasmine, Pocahontas et Mulan principalement, la Deuxième génération voit ses princesses s’émanciper.
Elles sont toujours belles (c’est même le prénom de l’une d’entre elles) mais sont plus actives. Elles essaient de devenir maîtresses de leurs vies.
Seule Ariel rêve encore de grand amour, au prix de sa voix (et de sa famille).
Jasmine et Pocahontas se retrouvent elles aussi prises dans un dilemme cornélien, mais l’amour n’est pas leur motivation principale.
L’une veut d’abord échapper à un mariage arrangé, l’autre tente d’apporter la paix entre deux peuples.
Belle rêvait aussi d’amour, mais se retrouve à essayer de survivre pendant sa captivité. Et Mulan risque sa vie en se travestissant pour combattre à la place de son père.
Mais cette époque oublie souvent des personnages comme Eilonwy, Esmeralda, Mégara ou Jane...
Ces demoiselles, malgré le fait qu'elles n'aient pas de statut royal (sauf Eilonwy et Ariel) , représentent elles aussi cette époque.
Elles sont aussi nommées "Les princesses oubliées" car moins connues et appréciées du public.
Les princesses vs les troubles mentaux
Nous voici à la partie critique, celle des théories.
Ce qui est écrit ici n'est pas une vérité absolue, juste un regroupement de ce que l'on trouve sur les réseaux sociaux.
Ariel
Ariel est en effet la première à dire « non ». Elle n’est pas d’accord avec son père, et est prête à tout pour ce qu’elle veut : dire non, se rebeller, s’adapter à une nouvelle vie. De nos jours, cela est critiqué car elle fait toutes ces choses pour un homme qu’elle ne connaît en définitive pas. Cependant, Ariel reste un tournant car c’est la première à prendre réellement son destin en main. Avec la Petite sirène, ce n’est plus le prince qui trouve la princesse, mais la princesse qui trouve le prince.
Ariel représente la syllogomanie ou encore la dysmorphophobie
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s’accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables. Contrairement au collectionneur, le syllogomane accumule les choses d’une manière désorganisée et il a des difficultés à se séparer d’objets de peu de valeur.
Le syllogomane a un immense besoin d’acquérir et de garder les objets et il souffre énormément quand il est forcé de s’en séparer ou à la seule pensée de se séparer des objets. Il n’a pas suffisamment d’espace pour accueillir tous les objets qu’il accumule. Les espaces de vie sont alors tellement encombrés et en désordre qu’ils ne peuvent plus être utilisés, sauf pour entreposer les objets accumulés. Par exemple, des piles de journaux accumulés peuvent remplir l’évier et recouvrir le plan de travail, la cuisinière, et le sol de la cuisine, rendant impossible l’utilisation de la cuisine pour préparer les repas.
La syllogomanie empêche souvent la personne de fonctionner à la maison et parfois au travail ou à l’école. Par exemple, la personne atteinte de syllogomanie peut refuser de laisser entrer d’autres personnes, y compris les membres de la famille, les amis, et les réparateurs dans la maison parce qu’elle a honte de l’encombrement. L’encombrement peut constituer un risque d’incendie et un danger pour la sécurité, ou la maison peut se trouver infestée par les parasites. Certains syllogomanes réalisent que l’accumulation est un problème, mais beaucoup l’ignorent.
La dysmorphophobie est caractérisée par une préoccupation concernant des défauts perçus de l'apparence physique qui ne sont pas apparents ou apparaissent léger à d'autres personnes. Le souci de l'apparence doit provoquer une détresse cliniquement significative ou un trouble du fonctionnement. Les patients effectuent également de manière répétitive et excessive descomportements répétitifs (p. ex., vérification devant le miroir) en réponseà une obsession de l'apparence. Le diagnostic repose sur l'anamnèse. Le traitement repose sur des médicaments (en particulier les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou la clomipramine) et/ou la psychothérapie (en particulier la cognitive et comportementale). La dysmorphophobie commence habituellement à l'adolescence et serait plus fréquente chez la femme. À tout moment au cours du temps, environ 1,7 à 2,9% des sujets présenteront le trouble.
Les symptômes de la dysmorphophobie peuvent apparaître insidieusement ou de façon soudaine. Bien que l'intensité des symptômes puisse varier, on pense que le trouble est généralement chronique, à moins que le patient ne soit traité de manière appropriée.
Les préoccupations concernent généralement le visage ou la tête, mais peuvent concerner toutes les parties ou un certain nombre de parties du corps, qui ne sont pas toujours les mêmes avec le temps. Par exemple, les patients peuvent redouter une perte perçue de cheveux, une acné, des rides, des cicatrices, des varicosités, une coloration du teint ou une pilosité faciale ou corporelle excessive. Ou ils peuvent se focaliser sur la forme ou la taille du nez, des yeux, des oreilles, de la bouche, des seins, des fesses, des jambes ou toute autre partie du corps. Les hommes (et rarement les femmes) présentent une forme particulière de la maladie, appelée dysmorphie musculaire, où ils développent une obsession centrée sur le fait que leur corps n'est pas suffisamment svelte et musclé. Les patients peuvent décrire les parties de leur corps qu'ils détestent comme laides, peu attrayantes, déformées, hideuses ou monstrueuses.
Les patients passent généralement plusieurs heures par jour à se soucier de leurs défauts perçus et souvent croient à tort que les gens remarquent ou se moquent d'eux à cause de ces défauts perçus. La plupart des patients se regardent souvent dans un miroir, d'autres évitent les miroirs, d'autres encore alternent les 2 comportements.
D'autres comportements compulsifs fréquents comprennent la comparaison de son apparence avec celle d'autres personnes, un toilettage excessif, peau cutanée (pour éliminer ou réparer les défauts cutanés perçus), arracher les cheveux, rechercher à être rassuré (sur les défauts perçus) et changer de vêtements. La plupart essaient de camoufler leurs défauts perçus,
Belle
Belle, comme Ariel, est rebelle et dit non. Cependant, contrairement aux films précédents, il n’y a plus de coup de foudre entre les deux personnages du film. L’intelligence devient une qualité de la princesse, qui n’est plus qu’une jolie chose, mais également une personne capable de réflexion. Belle est intelligente, et elle a besoin d’une connexion intellectuelle pour être amoureuse : elle et la Bête vont alors parler, lire, manger, s’amuser ensemble… Tout comme les relations de notre monde, les deux personnages vont apprendre à se connaître.
Belle est un cas spécial, elle représente soit le syndrome du sauveur, soit le syndrome de stockholm selon les théories...
Le syndrome du sauveur passe bien souvent inaperçu, tant il peut être confondu avec un simple altruisme : au premier abord, le sauveur semble bienveillant, mais très vite, il se montre déçu, malheureux, critique… Son estime de lui-même dépend de la reconnaissance des autres. Le sauveur peut aller jusqu’à employer la manipulation et à rabaisser son partenaire, le sauvé, notamment lorsqu'il présente des traits pervers qui le poussent inconsciemment à soumettre l’autre en l'aidant.
Les relations des sauveurs virent bien souvent à la co-dépendance, caractéristique des relations toxiques décrites dans le triangle de Karpman (ou triangle dramatique) : "En voulant sauver l'autre (un.e ami.e, un.e partenaire, etc) on prend la place de sauveur dans ce triangle, mais on finit toujours par devenir la 'victime' ou le 'bourreau' de l'autre", prévient Raphaëlle de Foucauld.
Il existe plusieurs type de syndrome du sauveur :
- Le sauveur abîmé a besoin d’être aimé, admiré et reconnu, pour compenser son image de lui-même et réparer les blessures passées ;
- Le sauveur empathique a souvent vécu en couple, veut à tout prix diminuer la distance instaurée avec son conjoint, et éviter qu’il ne réussisse de trop, par peur d’être abandonné ou qu’on n’ait plus besoin de lui ;
- Le sauveur terrorisant cherche à contrôler physiquement la personne qui partage sa vie, souvent sexuellement et émotionnellement (jalousie extrême).
Nous allons voir le syndrome de stockholm avec une autre princesse.
Pocahontas
Cette jeune amérindienne symbolise des principes forts, comme le respect des différences entre les peuples et la lutte contre la discrimination raciale. Ce sont ces valeurs qu’elle va défendre jusqu’au bout afin d’ouvrir les yeux aux deux civilisations qui s’opposent, les amérindiens et les britanniques. En permettant d’éviter une bataille sanglante, Pocahontas devient une véritable héroïne. Comme si cela ne suffisait pas, elle fait preuve d’une grande indépendance, elle qui se refuse à l’homme qu’elle est censée épouser, Kocoum, et qui « va partout où le vent l’emporte ». De plus, bien qu’éprise de l’aventurier John Smith, elle décide de rester auprès des siens, qui ont besoin d’elle.
Pocahontas représente la femme libre de ses idées et surtout libre de les défendre. Une femme aussi peut agir en héros et sauver des vies, le tout sans la moindre violence…
Pocahontas ne représente pas de troubles mentaux... même en cherchant bien.
Jasmine
Jasmine est également caractérisées par ce refus de sa conditions de vie, elle ne se sent pas non plus à sa place et va faire bouger les choses. Elle s’enfuit de son palais doré en renonçant ainsi à une vie pleine de richesses au profit de sa liberté. Elle fait partie d'un trio de princesses, avec Belle et Ariel, qui font preuve de courage, en affrontant l’inconnu dans le but d’arriver à leurs fins : Ariel conclut un pacte avec Ursula et se lance seule (bon d’accord, accompagnée d’un poisson et d’un crabe, mais quand même…) dans un monde qui lui est étranger, Belle se sacrifie pour sauver son père en prenant sa place au château de la Bête, Jasmine affronte les rues d’Agrabah seule, déguisée en mendiante.
Jasmine ne représente pas de troubles mentaux... même en cherchant bien.
Mulan
Une autre révolution est faite en 1998, avec Mulan. En effet, Mulan part à la guerre, apprend à se battre, utilise une épée… Si au début du film l’héroïne est la plus faible du régiment, elle en deviendra la plus forte à la fin. Et cela est une révolution : nous avons vu en effet que les princesses Disney devenaient de plus en plus intelligentes et actives, mais elles restaient douées dans des domaines »féminins » comme la beauté, l’éloquence, l’esprit. Avec Mulan, les femmes deviennent capables de battre les hommes dans leur domaine de prédilection : le domaine physique et sportif.
Mulan représente l'Atélophobie.
L'atélophobie est la peur de l'imperfection ou des choses qui vont mal ainsi que la peur de l'échec. Elle se manifeste souvent par un style de pensée «perfectionniste» et peut conduire à un sentiment constant d’insuffisance ou de ne pas être «assez bon».
Les perfectionnistes ne recherchent pas vraiment la perfection, mais cherchent plutôt à éviter la critique (sur la base du raisonnement selon lequel la critique peut pratiquement être éliminée si tout ce que l’on fait est «parfait» et exempt d’erreurs de toute nature). À cet égard, une «stratégie» perfectionniste peut être définie comme un «comportement d’évitement» ou un «comportement de sécurité» qui sont connus pour renforcer les problèmes plutôt que de les résoudre.
Les oubliées
Eilonwy
Eilonwy, appelée Éloise dans le premier doublage français, est l’un des personnages qui suit les aventures du jeune Taram dans le film d’animation Taram et le Chaudron Magique (1985). Bien qu'elle soit une princesse, elle n’a pourtant jamais été reconnue par la franchise Disney Princess créée en 2000 par Disney Consumer Products, sans doute parce qu’elle apparaît dans le dessin animé le plus sombre des studios.
Eilonwy rencontre ainsi Taram dans le donjon du château du Seigneur des Ténèbres. À partir de ce moment, Eilonwy et sa boule lumineuse ne quitteront plus le jeune homme, et le suivront dans son aventure. Si la princesse appartient à un long-métrage de 1985, précédé par d'autres dessins animés mettant en scène des personnages féminins doux et discrets, elle n’en est pas moins une jeune fille ayant un fort caractère, très débrouillarde et courageuse.
Si Ariel est la véritable première représentatrice de la Renaissance Era, Eilonwy est celle qui fait la transition entre la classic Era et la Renaissance Era. Son look nous rappelle Aurore mais son caractère commence à modeler cette nouvelle période.
Eilonwy ne représente pas de troubles mentaux... même en cherchant bien.
Esmeralda
Esméralda est une jeune femme bohémienne, qui flâne dans les rues de Paris. Esméralda est contre l'oppression et pour la justice, même qu'elle fait preuve d'humanité en allant porter assistance aux opprimés comme Quasimodo, et défier l'autorité du Juge Claude Frollo. Cet acte de miséricorde, associé à sa beauté et à ses origines culturelles, fait d'Esméralda l'obsession de Frollo.
Esméralda est éloquente, rusée, positive, morale et intelligente. Elle est la seule personne dans tout Paris à s'être rebellée contre Frollo pendant son règne et s'est ouvertement opposée aux accusations du juge selon lesquelles les bohémiens étaient une bande de voleurs qui s'adonnaient à des pratiques impies de sorcellerie. C'est pourquoi elle a souvent été arrêtée, mais elle a réussi à déjouer les plans de Frollo à maintes reprises, malgré les difficultés rencontrées. Cela ne faisait qu'exacerber la tyrannie de Frollo, mais Esméralda n'était pas du genre à sacrifier sa liberté pour apaiser Frollo. Même lorsqu'elle "fut" finalement capturée, et à quelques secondes de la mort, elle resta farouchement défiante, connaissant sa valeur, et refusant de se dégrader en se rendant à Frollo.
En dehors de cette nature ardente, Esméralda a en fin de compte une âme pûre. Elle est douce et altruiste. Elle est le premier humain de l'intrigue à faire preuve de bonté envers l'innocent sonneur de cloches, Quasimodo, le bossu. Alors que Frollo et le reste de Paris le considèrent comme un monstre en raison de son apparence, Esméralda n'est pas de cet avis, malgré le choc qu'au départ, elle eut devant sa vraie apparence. Au contraire, elle le traite comme une personne ordinaire, mais avec encore plus de patience et de gentillesse, en raison de sa nature innocente, douce et désintéressée, à tel point que Quasimodo prend ses actions pour de l'affection romantique. Cependant, l'amour d'Esméralda envers Quasimodo était strictement platonique, ce qui prouve que les formes d'amour et d'attention profondes n'ont pas toujours besoin d'être liées à la romance. Elle a plutôt développé des sentiments romantiques pour Phœbus. La raison pour laquelle elle a choisi Phœbus plutôt que Quasimodo n'est pas que Quasimodo était difforme, mais parce que Quasimodo n'avait pas encore atteint sa pleine maturité et que l'adulation aveugle qu'il lui vouait aurait pu le conduire à devenir trop dépendant d'elle.
Bien qu'elle semble être une personne sulfureuse et libre d'esprit, la chanson "Les Bannis ont droit d'amour" montre qu'Esméralda se soucie de Dieu et de la religion, puisqu'elle se tourne vers Dieu dans une prière à un moment donné, priant pour que justice soit faite pour les moins chanceux et les opprimés. Cependant, Esméralda n'est pas une fanatique, comme l'est Frollo. Elle ne sombre pas dans une crise personnelle lorsqu'elle tombe amoureuse de Phœbus. Elle commence sa prière dans la cathédrale par "Je ne sais, Seigneur, si ces mots, monteront jusqu'au Ciel.", faisant référence à Dieu, montrant qu'elle n'est pas totalement convaincue de son existence ou de sa présence, mais qu'elle espère néanmoins être entendue.
Esmeralda ne représente pas de troubles mentaux... même en cherchant bien.
Megara
Mégara, ou plus couramment appelée par son diminutif « Meg » est une jeune femme autrefois au service d'Hadès, le dieu des Enfers, ainsi que la future femme du demi-dieu et fils de Zeus, Hercule.
Meg est une femme libre d'esprit, indépendante et vive d'esprit qui est également blessée et amère parce que son petit ami lui a brisé le cœur dans le passé. Elle est également cynique, sarcastique et blasée, ce qui la rend atypique parmi les héroïnes principales de Disney. Elle joue un rôle suffisamment héroïque dans le film pour être classée comme une héroïne, plutôt que comme un simple intérêt romantique.
Meg a une très mauvaise opinion des hommes en général, car la plupart de ses expériences avec eux ont été négatives. Alors qu'Hercule tombe amoureux d'elle au premier regard, loin de tomber amoureux de lui sur le coup, elle le séduit par sa beauté, puis elle le rejette en le considérant comme un « fermier crotté » et ce n'est que lorsqu'ils passent du temps ensemble qu'elle commence à développer des sentiments pour lui.
Meg a peur des hauteurs, mais surmonte sa peur à la fin du film afin de sauver Hercule.
Megara ne représente pas de troubles mentaux... même en cherchant bien.
Jane Porter
Jane Porter est une ethnologue charismatique, bien qu’excentrique, qui voyage en Afrique pour étudier les gorilles aux côtés de son père, Archimède Q. Porter. Au cours de son expédition, Jane rencontre un "homme sauvage" nommé Tarzan, avec qui elle finira par tomber amoureuse.
Bien que ses origines remontent à la classe supérieure dans une Angleterre très victorienne, Jane est assez excentrique et spontanée — un peu comme son père. Cependant, elle a toujours un sens des normes et essaie de rester fidèle à ses racines en tant qu’anglaise tout en s’adaptant à la vie dans la jungle. Dans l’ensemble, Jane est néanmoins intelligente et très douée dans ses compétences de zoologiste et d’artiste, comme observé à plusieurs reprises tout au long du film, Jane peut évoquer une représentation extrêmement précise d’un animal (ou même d’un humain, comme Tarzan) et la représenter sur son tableau de croquis avec une relative facilité et des détails exquis. Bien qu’elle travaille principalement à partir d’une référence, son croquis de Tarzan a été fait uniquement sur la mémoire, illustrant davantage son talent.
En dehors de l’art, Jane a une admiration passionnée pour la faune de toutes sortes. Elle apprécie et respecte généralement le règne animal, et prend comme responsabilité d’être consciente de leurs conditions de vie lors de ses explorations. Cela a conduit à l’amertume entre elle et son guide arrogant, Clayton, qui a continuellement douté des capacités de Jane.
Malgré tous ses talents, Jane est loin d’être parfaite. Elle a l’habitude de s’attirer des ennuis, et parfois à cause de sa propre arrogance, comme lorsqu’elle taquine et nargue un bébé babouin, sans réaliser que sa famille agressive était proche et prête à protéger leur enfant. Dans la jungle, elle est également hors de son élément, ce qui signifie qu’elle avait initialement du mal à survivre à ses périls en les rencontrant, la forçant à être sauvée par Tarzan à plusieurs reprises. Fait intéressant, cependant, elle s’adapte assez rapidement. Après sa première rencontre avec Tarzan, Jane a développé une compréhension naturelle de l’homme-singe et de la jungle elle-même. Elle a lentement commencé à baisser ses défenses (visualisé par son changement progressif de tenue), est devenue plus ouverte d’esprit au monde particulier dans lequel elle explorait, et a finalement senti que sa maison n’était pas en Angleterre, mais dans la jungle elle-même et avec Tarzan.
Une théorie voudrait que Jane soit une descendante de Belle et Adam (La belle et la bête) car on voit le service à thé de Madame Samovard et la tasse de Zip.
Jane représenterait la zoophilie (pitié, ne tapez pas!)
La zoophilie est une paraphilie dans laquelle un animal est l'objet du désir sexuel.
Généralement considérée comme une déviance ou une perversion sexuelle, elle devient une paraphilie si elle remplit ces critères, bien qu'elle ne soit plus mentionnée depuis 1980 dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), la référence psychiatrique américaine et mondiale en matière de troubles mentaux. Certains, par exemple le philosophe et auteur Peter Singer (qui milite dans les mouvements pour les droits des animaux), affirment que le sexe homme-animal n'est pas intrinsèquement immoral.
Cette pratique était autrefois connue sous le nom de « bestialité ». Au XXIe siècle, ce terme est souvent utilisé pour désigner le passage à l'acte sexuel effectif qui peut découler d'une attirance zoophile. Il est aussi question, dans ce cas, d'« actes zoophiles ». Dans la plupart des pays, les activités zoophiles sont illégales en vertu des lois de cruauté envers les animaux ou de « crime contre la nature » ; cependant, la notion d'« abus » est contestée par certains zoophiles.
Nous espérons que cette deuxième partie vous aura autant plu que la première.
Nous vous donnons rendez-vous pour la dernière partie